Comment toucher les jeunes ? Une thématique de veille

Bienvenue sur Toucherlesjeunes.blogspot.com, blog destiné aux décideurs, veillant sur les opportunités commerciales touchant aux jeunes populations en France. Fidéliser une clientèle jeune est en effet un enjeu majeur pour une entreprise qui souhaite envisager l’avenir sereinement.
Outre cette activité de veille, il sera régulièrement posté sur Toucher les jeunes, dans la catégorie [L'atelier du petit Veilleur], des mini-formations qui vous permettront de réaliser vous-mêmes certaines recherches d'information, toujours en rapport avec les jeunes.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et le succès dans vos projets.

Damien Calvignac et Emilien Martin, auteurs de ce blog.

jeudi 18 mars 2010

La publicité sur internet

Vous qui vous lancez dans l'aventure de la création d'entreprise, la publicité fait partie de vos premiers atouts pour réussir, et notamment auprès de la clientèle jeune. Mais quelle publicité permet l'efficacité maximale à moindres frais?

Une étude d'Universal Mc Cann Connections s'est penchée sur la question et a déterminée que les jeunes étaient les plus réceptifs sur internet.

En effet, 82% des jeunes français se connectent quotidiennement dont 40% pour une durée excédant 2 heures. C'est dans un premier temps le dynamisme d'internet (par opposition au côté "passif" ou "subit" de la télévision) et les facilités de communication qu'il permet qui attirent les jeunes. De plus, ils considèrent cet espace comme digne de confiance grâce aux nombreuses places d'expression "libre". Internet n'est pas vu comme un moyen utilisé par les entreprises de forger l'opinion des utilisateurs mais plutôt comme un lieu de liberté ou chacun peut se faire sa propre opinion. Dans ce contexte, l'insouciance du public confère à un marketing intelligent une efficacité accrue.

Voyons maintenant comment réaliser un bon plan de communication ciblé:
Privilégiez les formats interactifs qui ne sont pas explicitement publicitaires (par exemple les jeux, animation de réseaux sociaux, liens intégrés à la page, en rapport avec son contenu), l'internaute se montrera en effet plus méfiant envers une publicité traditionnelle clairement identifiée. Évitez donc les animations encadrées en milieu de page et autres pop-ups, jugés trop intrusifs. Veillez à acheter des emplacements pertinents comme les sites dont le contenu varie souvent (quotidiens d'actualité...), les réseaux sociaux, et bien sur les moteurs de recherche.

Notons que si la télévision perd du terrain face au réseau des réseaux, elle reste un média à forte pénétration chez les jeunes. Internet ne remplace pas les autre médias, il s'y ajoute en créant de nouveaux besoins (chat, création de sites, recherche d'informations, etc.).

Sources :
http://www.journaldunet.com/0306/030624jeunes.shtml
http://www.universalmccann.com/

[L'atelier du petit Veilleur] Se défendre contre l'espionnage économique

Dirigeant d'une PME, pour vous le contre espionnage est synonyme de James Bond et vous n'avez par conséquent jamais pensé à prendre des mesures de protection de l'information dans votre entreprise ? Votre principale occupation est de trouver de nouveaux contrats et vous pensez que l'espionnage industriel ne concerne que les grands groupes ?

Détrompez vous : « en France les attaques concurrentielles sont négligées. Or ce sont souvent les PME et PMI qui sont la cible d'espionnage économique, parce qu'elles sont innovantes, et que les grands groupes du CAC 40 sont mieux sécurisés en interne face à ces attaques », explique Bernard Lage de la société Geos.

Outil pratique:
Un article d'UsineNouvelle.com vous livre une fiche pratique pour vous y retrouver, et protéger votre entreprise.

Il vous est notamment recommandé de réaliser un organigramme de l'information qui vous permettrait de repérer les principales zones ou de possibles fuites d'informations pourraient avoir lieu, donc, qui possède quel type d'information, ou prend t-il l'information et a qui la donne t-il? Pour cela il faut bien entendu commencer par repérer l'information sensible.

Ensuite, de nombreuses solutions sont proposées, du cryptage de données à la "simple" réorganisation de la transition d'information.

Voici quelques exemples d'évènement pouvant conduire à des fuites et vous démontrant que vous êtes forcément exposés à l'espionnage économique.

Les visites d'entreprises. exemple, un homme se pressentant comme un possible collaborateur, partenaire ou client se présente, et a bien entendu droit à la traditionnelle visite, occasion pour lui d'emmagasiner un maximum d'informations qu'il pourrait (de votre point de vue) bien mal utiliser,
savez vous qu'on a déjà vu des visiteurs porter sur eux des matières autocollante pour recueillir des échantillons de vos matériaux de constructions et les faire analyser?

Peu de PME peuvent aujourd'hui se passer d'assister aux salons professionnelles de leur branche, mais attention, ces salons sont de véritables terrains de chasses pour espions en tout genre, certains portant des chemises à carreaux calibrés et se faisant prendre en photo à côté des nouveaux produits d'autres filmant à 2cm de distance des pièces totalement sans intérêt pour un client lambda...

Vous ne maitrisez pas l'anglais? L'espagnol? Et vous devez pourtant les utiliser. Le plus naturellement du monde, vous vous tournez donc comme 80% des gens vers les logiciels de traductions instantanés en ligne type systran, reverso, yahoo... ils sont nombreux mais tous plus dangereux les uns que les autres. Systran lui même, leader du marché mondial, révèle que des secrets industriels ont été divulgués après avoir été copiés-collés dans le traducteur.

Rappelons que les jeunes employés ou dirigeants des entreprises sont les cibles privilégiés des espions des concurrents. Ils sont en effet considérés à juste titre comme moins expérimentés et donc plus vulnérables. De plus, il est généralement plus facile de débaucher un cadre jeune et qui est donc souvent plus préoccupé par sa carrière qu'un ancien cadre attaché à son entreprise et à sa stabilité.

Toutes vos informations en ligne sont donc susceptibles d'être analysées. Pas de problème pour vous? vous fonctionnez en Web caché? Erreur, si Google, Altavista, Bing et consort ne restituent que 5% des pages du web réel, il existe des logiciels ultra spécialisés qui permettent une grande puissance de recherche et qui dénichent 60 à 70% des pages web, personne n'est à l'abri.
Retenez le, tout ce qui passe sur Internet peut être lu !


Sources :

http://www.usinenouvelle.com
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9curit%C3%A9_de_l%27information
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contre-espionnage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Espionnage_industriel
Quid 2000 article "espionnage"

lundi 15 mars 2010

[L'atelier du petit Veilleur] Utiliser l'information des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont modifié en profondeur la façon dont les internautes communiquent en ligne. A l'heure de Facebook, de LinkedIn, Viadéo, Twitter et consorts (micro-blogging, forums...), le travail de veilleur change chaque jour. Comment intégrer ces nouvelles plate-formes de communication à un processus de veille ?

Depuis environ trois ans, les cyber-réseaux ont émergé dans les études de veille. C’est le dernier outil Internet à avoir été utilisé de cette façon. Si le reste de l’information est toujours utile et indispensable, cette utilisation enrichit considérablement la recherche d'informations. En effet, grâce aux réseaux sociaux, il est possible de trouver les CV des dirigeants, leur expérience, d’estimer le turn-over d’un concurrent ou d'obtenir des indications sur les soutiens, les appuis que peut avoir un PDG.

Ce qui nous intéresse c’est que untel est en voyage à Londres chez son client ou que untel a réagit de telle ou telle façon à une actualité, suivant ce que l’on recherche, précisément, et notre connaissance de l’entreprise surveillée, le tri sera différent, cela alourdit donc considérablement le travail de veille mais est souvent fructueux.

Il faut donc les utiliser pour affiner, et ce en temps réel, nos recherches en les axant sur le personnel des concurrents. Pour connaître des clients, des fournisseurs… Et même recueillir des informations sur l’état d’esprit du directeur : ou est-il ? Que fait-il ? Avec qui ? Pourquoi ?
Le problème majeur est que cette « veille de réseaux » demande beaucoup de temps et de travail ; pour faire aujourd’hui une veille intelligente, il faut être au cœur des réseaux et donc, dans un premier temps, pénétrer les réseaux.

Donc :

- s'inscrire et payer lorsque cela est nécessaire (sur les réseaux professionnels).
- pénétrer les réseaux en eux-mêmes en se rapprochant au maximum de l’information utile, nous parlons ici notamment de l’ajout d’amis, chose parfois fastidieuse, car il faut rester discret sur ses intentions et éviter de se faire identifier comme veilleur, tout en restant suffisamment reconnaissable (sous une vraie ou fausse identité) pour que l’autre utilisateur accepte notre demande d’ami.
- ensuite, vient le lourd travail du tri d’informations ; si les réseaux professionnels vont surtout publier de l’information utile, a contrario, les réseaux personnels publieront plutôt de l’information inutile et ce en grande quantité. Il faut donc tout lire et tout analyser (c’est un travail qui ne peut bien sûr pas être automatisé).


Sources:
http://www.veille.com/a-la-une/article/pour-faire-une-veille-intelligente
http://emploi.france5.fr/job/competences/veille-marche/26300058-fr.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seaux_sociaux

Les séries françaises à la traîne : un marché potentiel pour de nouveaux acteurs lucides et innovants tournés vers les jeunes



   Le secteur français des séries télévisées connaît actuellement une crise d’audience qui amène les chaînes à remettre en question un système de production presque inchangé depuis trente ans, et qui n’est donc plus adapté aux nouvelles générations. La situation est similaire dans les pays voisins, et s’oppose à celle des États-Unis où le secteur est florissant, très productif et couronné de succès par le public tant américain qu’international.
   Aujourd’hui, le nombre de téléspectateurs de plus de 35 ans assistant aux prime-times permet encore aux chaînes de vivre aisément sans chercher à conquérir le jeune public. C’est pourquoi les producteurs français ne souhaitent pas prendre de risque en modifiant le système qui a fait les grandes heures de Navarro, Joséphine Ange gardien ou Julie Lescaut.
   Selon Takis Candilis, directeur de TF1 Productions, « ceux qui sont [dans le métier] depuis vingt ans ne veulent pas que ça change ». Cette situation, qui n’est évidemment pas durable, offre des opportunités à de nouveaux studios innovants qui sauraient satisfaire les attentes des tranches d’âge laissées pour compte.

La série US Grey's Anatomy et sa copie française, L'Hôpital.

   La télévision française propose actuellement au public une représentation caricaturale de la réalité, où les personnages et évènements sont une succession de stéréotypes à la fois peu crédibles, prévisibles et de peu d’intérêt. On notera que la même constation peut être faite à propos de la production américaine, mais dans une moindre mesure. Les scénarios français font appel sans subtilité à la conscience du téléspectateur, et ne prennent jamais de risques avec la morale ; le jeu d’acteur est généralement mauvais, la réalisation sans audace et les dialogues soporifiques.
   Mais on ne peut pas ignorer les autres causes de l’insuccès des séries que sont d’abord le manque de moyens matériels et humains, donc financiers, puis la décroissance du patriotisme, qui provoque une absence d’attente de héros charismatiques à la télévision. Le public français conçoit que des héros américains sauvent le monde (cf. Heroes, 24, Alias…) mais un tel scénario impliquant des français risquerait fort de passer pour ridicule. La production se contente donc de traiter de micro-faits, d’anecdotes quotidiennes proches des gens, ce qui n’entraîne jamais d’euphorie collective sur Internet comme le fait Lost, par exemple.

   Les difficultés que connaissent les séries télévisées françaises pour rencontrer leur public ont de multiples causes inter-dépendantes, qu’on pourrait rassembler en trois catégories : le manque de moyens financiers, la qualité médiocre des épisodes et l’indisponibilité intellectuelle du public pour des programmes ambitieux à l’américaine. Si les deux premières catégories pourraient être vaincues par de nouveaux studios solides et motivés, la troisième est conjecturelle, indépendante du circuit de production et indéterminée dans le temps.
   De manière plus générale, on remarque que les producteurs ne font pas l’effort de séduire le jeune public pour préparer l’avenir, et c’est en cela qu’on considère qu’il existe un marché presque inoccupé en France.
   Nous ne pouvons plus vivre sur le modèle de production traditionnel français, qui est dépassé, et d’autre part il existe un modèle qui a prouvé son efficacité, le modèle américain. Doit-on entreprendre la création d’un modèle neuf à la française, où tenter de se rapprocher de la méthode américaine ?

Sources :

samedi 13 mars 2010

Pourquoi un blog autour du ciblage des jeunes ?

Bonjour à tous,

Ce billet inaugure le blog Toucher les Jeunes, qui vous propose une activité de veille autour de la thématique des jeunes. Nous souhaitons rester très diversifiés, afin d'aider les entreprises à toucher les jeunes autant qu'à donner des tuyaux aux jeunes entreprises pour se construire.

Tout d’abord, pourquoi chercher à cibler les jeunes ? Il est connu qu’un client jeune aura tendance à rester fidèle, au fil des années, à un même fournisseur pour un même type de produit, par satisfaction, par habitude ou par recherche de la simplicité. Les banques, opérateurs de téléphonie mobiles ou vendeurs de cigarettes expérimentent depuis longtemps différentes techniques de marketing destinées à attirer cette population de première importance. Une entreprise qui aurait la main sur une tranche d’âge jeune a plus de chances d’envisager l’avenir avec plus de sérénité qu’une autre qui ne se consacre qu’à une population de retraités, qui n’aura bientôt plus besoin de ses services.

Cependant, cette clientèle convoitée est l’objet de nombreuses idées reçues, véhiculées par les médias, qui entravent l’efficacité du travail. Par exemple, on a parfois tendance à considérer « les jeunes » comme un groupe homogène, partageant les mêmes habitudes, centres d’intérêt, loisirs, modes de pensée… On est loin de cette situation fantasmée, même si certains points communs se dégagent (en règle générale, les jeunes de différents pays se ressemblent plus qu’ils ne ressemblent à leurs aînés). On constate d’importantes différences entre les jeunes filles et garçons selon leur pays, leur tranche d’âge ou leur milieu d’origine.

« Il y a 36 000 façons d'être jeune, déclare Monique Wahlen, directrice du planning stratégique de l'agence Grrrey ! Marketing Services : selon le moment, le sujet, son âge ou son pouvoir d'achat. Un adolescent peut se définir, à un instant donné, comme appartenant à la tribu des rappeurs et, l'instant d'après, revendiquer des codes qui n'ont rien à voir. »

Dans le champ des idées reçues bonnes pour la corbeille : la différenciation systématique des stratégies marketing selon qu’elles s’adressent à une génération ou l’autre. « On peut bien souvent toucher les ados de la même manière que leurs parents » explique l’agence Nielsen dans son rapport How Teens Use Media.

Les jeunes ont de nombreuses craintes et aspirations, sans doute plus importantes encore que chez les publics plus âgés dotés d’une plus grande expérience. La réussite scolaire et professionnelle est une préoccupation en hausse, sans doute liée au contexte économique morose dont les médias leur rebattent les oreilles. Toutefois, leurs préoccupations portent plutôt sur des aspects de la vie quotidienne que sur l’environnement, l’économie et autres problématiques sociales.

François Joret, fondateur et directeur associé de l'agence Ebb & Flow résume mieux que personne les enjeux de ce blog : « autant on cerne avec précision les attentes et les codes de communication pour s'adresser à la fameuse ménagère de moins de 50 ans, autant la cible jeune reste encore très hermétique, très difficile à travailler. » Alors, au travail !

Sources :
http://advertising.microsoft.com/france/WWDocs/User/fr-fr/ForPublishers/YAR_Audience_Interactive_09-10448_fr.pdf
http://www.e-marketing.fr/Marketing-Direct/Article/5-reperes-pour-apprehender-la-cible-jeune-13356-1.htm