Les réseaux sociaux ont modifié en profondeur la façon dont les internautes communiquent en ligne. A l'heure de Facebook, de LinkedIn, Viadéo, Twitter et consorts (micro-blogging, forums...), le travail de veilleur change chaque jour. Comment intégrer ces nouvelles plate-formes de communication à un processus de veille ?
Depuis environ trois ans, les cyber-réseaux ont émergé dans les études de veille. C’est le dernier outil Internet à avoir été utilisé de cette façon. Si le reste de l’information est toujours utile et indispensable, cette utilisation enrichit considérablement la recherche d'informations. En effet, grâce aux réseaux sociaux, il est possible de trouver les CV des dirigeants, leur expérience, d’estimer le turn-over d’un concurrent ou d'obtenir des indications sur les soutiens, les appuis que peut avoir un PDG.
Ce qui nous intéresse c’est que untel est en voyage à Londres chez son client ou que untel a réagit de telle ou telle façon à une actualité, suivant ce que l’on recherche, précisément, et notre connaissance de l’entreprise surveillée, le tri sera différent, cela alourdit donc considérablement le travail de veille mais est souvent fructueux.
Il faut donc les utiliser pour affiner, et ce en temps réel, nos recherches en les axant sur le personnel des concurrents. Pour connaître des clients, des fournisseurs… Et même recueillir des informations sur l’état d’esprit du directeur : ou est-il ? Que fait-il ? Avec qui ? Pourquoi ?
Le problème majeur est que cette « veille de réseaux » demande beaucoup de temps et de travail ; pour faire aujourd’hui une veille intelligente, il faut être au cœur des réseaux et donc, dans un premier temps, pénétrer les réseaux.
Donc :
- s'inscrire et payer lorsque cela est nécessaire (sur les réseaux professionnels).
- pénétrer les réseaux en eux-mêmes en se rapprochant au maximum de l’information utile, nous parlons ici notamment de l’ajout d’amis, chose parfois fastidieuse, car il faut rester discret sur ses intentions et éviter de se faire identifier comme veilleur, tout en restant suffisamment reconnaissable (sous une vraie ou fausse identité) pour que l’autre utilisateur accepte notre demande d’ami.
- ensuite, vient le lourd travail du tri d’informations ; si les réseaux professionnels vont surtout publier de l’information utile, a contrario, les réseaux personnels publieront plutôt de l’information inutile et ce en grande quantité. Il faut donc tout lire et tout analyser (c’est un travail qui ne peut bien sûr pas être automatisé).
Sources:
http://www.veille.com/a-la-une/article/pour-faire-une-veille-intelligente
http://emploi.france5.fr/job/competences/veille-marche/26300058-fr.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seaux_sociaux
Réaliser une veille sur le site clinicaltrials.gov
Il y a 2 mois
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